Depuis Besançon, la distance parcourue est de 570 km. Nous arrivons sur Orléans avec Christine & Edvin, un couple franco-néerlandais que nous avons rencontré à Paray-le-Monial et dont le chemin croise à nouveau le nôtre.
Le long de la Loire, villes et monuments empruntent un style architectural inspiré de la Renaissance italienne. Italienne ? Vous avez dit "italienne" ?
Pour mieux apprécier ces origines artistiques, nous avons savamment adapté notre alimentation... Voyez-vous la boîte en carton blanc sur mon porte-bagage et sous les affaires de camping ?
Oui-oui, vous avez deviné... Il s'agit bien d'une boîte à pizza. Vous pouvez ainsi constatez tout le mal que nous nous donnons pour nous immerger dans la culture italienne. Oui, notre sensibilité artistique nous pousse à ne pas faire les choses à moitié.
C'est en arrivant dans Orléans que l'un des rails de ma selle casse. Coup de chance dans mon malheur, nous avions très précisément prévu de nous rendre dans un magasin de sport en fin d'après-midi. Nous ne nous y sommes donc pas rendu pour rien !
Concernant le campement, le site est charmant ; nous plantons les tentes à la confluence du Dhuy avec le Loiret :
L'endroit est charmant, mais la nuit est agitée : réveillé par un chapardeur qui grimpe sur mes sacoches pour essayer de manger le pain qu'elles contiennent, j'allume ma frontale et me retrouve nez-à-museau avec un rat. Celui-ci détale alors pour plonger dans la rivière. Mais par l'odeur alléché, celui-ci ou l'un de ses compères revient, peu farouche. Je rentre donc les sacoches dans la chambre intérieur de ma tente. Qu'à cela ne tienne, les rats grimpent sur la moustiquaire et cherchent une entrée... Raccoon contre raton, je passe donc une partie de la nuit à les chasser, ceux-ci ne se lassant pas de revenir afin de glaner quelques miettes.
Vous imaginez bien que quelques cernes assombriront mon regard au petit matin...
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