Après une bonne mais courte nuit dans la tente de toit, je rejoins le port de Granville, non pas pour embarquer, mais pour m'attarder en ville. En effet, Granville est pour moi la porte d'entrée vers des îles qui me plongent dans la nostalgie au moindre souvenir évoqué (îles Anglo-Normandes, Chausey). Associée affectueusement à ces voyage, il est un comble de ne pas avoir déjà fait le tour de cette cité portuaire et balnéaire. Je vais donc de ce pas (de randonnée) corriger cette aberration.
Depuis les quais, les premières foulées me mènent vers le centre-ville. Ci-dessous, le Cap Lihou s'étend vers l'ouest :
Depuis la haute ville, des maisons altières gardent un œil vigilant sur la bonne activité des marins pêcheurs :
Une partie du port, vue d'en haut :
Sur la promenade du Roc, le long du sentier du littoral, la balade troque son côté citadin contre une ambiance marine plus naturelle :
De quoi oublier que l'on est toujours en ville...
À la pointe du Cap Lihou, le Phare de Granville :
Sur les bords de la face nord du Cap Lihou, le retour à l'urbain est progressif :
Après la visite de Granville, la chaleur se fait sentir. Rien ne vaut une petite sieste sur les bords d'une route infréquentée de Normandie :
Enfin, pour terminer la journée, une ultime promenade le long du Couesnon, non loin du Mont-Saint-Michel :
[Quand] l'hiver fuit loin de nous,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie
(...)
— Frédéric Bérat, Ma Normandie, 1836
Article précédent : Entre deux cabanes
Le village (où la ville) donne vraiment envie de le visiter !
Ah Granville !Ville pleine de belles promesses insulaires 😊